mj.vuillemin
2009-01-14 00:28:22 UTC
Le 13 janvier 2009
"En présentant ses voux au monde culturel à Nîmes, le président de la
République vient de reculer sur la politique néfaste menée depuis son
entrée
en fonction. Ainsi la mobilisation des artistes et des acteurs du
monde
culturel a fait reculer le pouvoir : les 100 millions d'euros pour
le
patrimoine et la levée de la mise en réserve sont la simple
annulation des
mesures prises par son propre gouvernement.
Pour autant, nous sommes loin du compte. En annonçant une relance de
l'Éducation artistique de la maternelle à l'Université, il feint
d'ignorer que depuis 2002, et plus encore depuis 2007, l'éducation
artistique et le mouvement d'éducation populaire sont démantelés et
mis en pièce. De même, les crédits de la démocratisation culturelle
demeurent en chute libre.
Qui est le véritable Nicolas Sarkozy ? Celui de la lettre de mission à
Christine Albanel, fondée sur l'obligation de résultat et la
soumission aux
lois du marché ou celui du discours de Nîmes fondé sur « la quête du
sens » ? Le Parti socialiste demande au président de la République
d'abroger la
lettre de mission à sa ministre de la Culture pour mettre en
conformité ses
actes et son discours.
En outre, les mesures concrètes annoncées par Nicolas Sarkozy
un conseil de la création artistique, avec qui et pour quoi faire ?
une extension de la gratuité des musées, avec quels moyens budgétaires
supplémentaires?
La préservation du régime spécifique des intermittents : avec quelle
réforme
celle voulue par le MEDEF ou celle des organisations représentatives
des professionnels de la vie artistique ?
Enfin, en opposant le peuple aux élites le président de la République
a fait
preuve pour une fois de constance. Il approfondit sa posture favorite
celle du populisme culturel.
Il convient de dénoncer la schizophrénie du président de la
République et de demander au gouvernement la concertation qu'il
refuse aux professionnels de
la vie artistique pour enfin doter la France d'une politique
culturelle ambitieuse."
"En présentant ses voux au monde culturel à Nîmes, le président de la
République vient de reculer sur la politique néfaste menée depuis son
entrée
en fonction. Ainsi la mobilisation des artistes et des acteurs du
monde
culturel a fait reculer le pouvoir : les 100 millions d'euros pour
le
patrimoine et la levée de la mise en réserve sont la simple
annulation des
mesures prises par son propre gouvernement.
Pour autant, nous sommes loin du compte. En annonçant une relance de
l'Éducation artistique de la maternelle à l'Université, il feint
d'ignorer que depuis 2002, et plus encore depuis 2007, l'éducation
artistique et le mouvement d'éducation populaire sont démantelés et
mis en pièce. De même, les crédits de la démocratisation culturelle
demeurent en chute libre.
Qui est le véritable Nicolas Sarkozy ? Celui de la lettre de mission à
Christine Albanel, fondée sur l'obligation de résultat et la
soumission aux
lois du marché ou celui du discours de Nîmes fondé sur « la quête du
sens » ? Le Parti socialiste demande au président de la République
d'abroger la
lettre de mission à sa ministre de la Culture pour mettre en
conformité ses
actes et son discours.
En outre, les mesures concrètes annoncées par Nicolas Sarkozy
un conseil de la création artistique, avec qui et pour quoi faire ?
une extension de la gratuité des musées, avec quels moyens budgétaires
supplémentaires?
La préservation du régime spécifique des intermittents : avec quelle
réforme
celle voulue par le MEDEF ou celle des organisations représentatives
des professionnels de la vie artistique ?
Enfin, en opposant le peuple aux élites le président de la République
a fait
preuve pour une fois de constance. Il approfondit sa posture favorite
celle du populisme culturel.
Il convient de dénoncer la schizophrénie du président de la
République et de demander au gouvernement la concertation qu'il
refuse aux professionnels de
la vie artistique pour enfin doter la France d'une politique
culturelle ambitieuse."